Immeuble collectif bois, France

Wooden High Rise building, France

Le projet se compose d’un socle de maisons individuelles. Ils reprennent le gabarit des bâtiments existants qui jouxtent la parcelle à l’Est et à l’Ouest. Cette base épouse et referme l’îlot créé autour d’un cœur central végétal. Trois plots se désolidarisent de la partie basse pour densifier et répondre aux statures conséquentes des immeubles au Nord et au Sud. Ils sont tournés à 45° pour permettre une meilleure orientation et davantage de vues sur la Loire. Même si ces trois entités de logement collectif sont compactes, ils tentent de rappeler le vocabulaire de la maison individuelle, en proposant des accès personnels et privés par les terrasses et de grands espaces extérieurs.

Côté rue, le socle reste lisse, dans la continuité du tissu existant. Du côté du coeur d’îlot, il laisse apparaître une certaine déstructuration grâce à des typologies de résidences à patio qui forment un jeu d’avancée et de recul des masses. Des porte-à-faux dynamisent la volumétrie tout en dialoguant avec la zone arborée, pour venir figurer l’imaginaire des cabanes dans les arbres, malgré une densité urbaine assez importante.

La base se compose de refends. Les constructions hautes se constituent quant à elles d’un squelette en acier contreventé par un noyau central en béton. Les parois extérieures prennent la forme d’un remplissage bois assurant l’isolation thermique. L’ensemble est tourné vers un coeur d’îlot paysager de pleine terre, partagé entre les habitants comme un espace commun fédérateur évocateur de la nature.

Dessiné à l’école d’architecture de Nantes avec Charlotte Boyard et Blandine Longépé en 2013


The project is firstly shaped by an individual housing base directly inspired by the scale of the existing buildings surrounding the plot on the west and the east. Thus, it creates and closes a plant-covered area in the heart of the proposal. To respond to the height of the constructions on the north and south, three dwellings blocks make the composition denser above the pavilions. Those buildings are rotated by 45° to provide an optimal orientation and capitalize on the great views of the river.

Even if those constructions stay really compact, the design tries to remind the fundamental architectural vocabulary of the single-family home. For instance, inhabitants reach their own flats through their loggias. From the street, the base remains smooth and expresses continuity with the surrounding urban fabric. From the heart block, the shape of the socle and its shifted forms going in and out create a certain destructuration thanks to patio house typologies. The same concept is used for the three edifices overhead through overhung volumes. It establishes a dialogue with the planted central area, and evokes imaginary of tree huts, despite the elevated density.

Parallel partition load-bearing walls compose the base. Concerning the high-rise building, a steel skeleton is deployed and braced by a concrete core. The external surface is realized with wood construction panels that ensure thermal insulation. The entire arrangement is directed to the heart greenery shared between all inhabitants and the river on the south. It attempts to bring a little bit of nature back into town.

School project drew during my studies with Charlotte Boyard and Blandine Longépé in 2013.